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Émotions : comment ça se passe?!

 

 

 

Hein, quoi? Vous avez dit déni?

 

Vous avez déjà réagi de manière disproportionnée sur un sujet en particulier? Vous ne comprenez pas toujours vos réactions? Vous sentez que telle chose vous affecte beaucoup trop ou à l’inverse, on vous reproche de ne rien ressentir? Vous-même, vous sentez au fond de vous des contradictions? Certaines situations vous stressent sans que vous sachiez pourquoi? Vous vous en êtes déjà pris à la mauvaise personne sans l’avoir vraiment voulu? Plus ça va, plus cela devient difficile de contrôler vos émotions? Que vous vous emportiez ou que vous bloquiez face à une situation, ce sont bien vos émotions, celles que vous avez enfouies dans votre inconscient, qui essaient d’en sortir!

« Oui c’est sûr, mon père pouvait être brutal et il me dévalorisait mais je sais que c’est parce qu’il a été maltraité enfant! Ma mère? Elle n’était pas très affectueuse mais elle était très occupée par son travail. Moi ça va, je n’ai pas à me plaindre, je n’ai manqué de rien et puis de toute façon, y a pire que moi! Y en a qui ont été torturés et violés, et puis je suis en bonne santé. »

Qu’en pensez-vous? Tout cela est apparemment positif ; on a pris conscience de certaines choses, on explique tout et on relativise! Mmouiiii… mais noon! Ce discours est typiquement celui de quelqu’un qui a soigneusement évité de ressentir ses émotions, cela n’a rien d’admirable, ni de condamnable d’ailleurs ; ce n’est que le résultat d’une seule chose : nos émotions bloquées!

Une personne qui aurait vraiment dépassé ses émotions dirait plutôt ceci :

« Oui j’ai eu un père violent, j’en ai souffert et je m’en suis sorti(e) il n’y a pas si longtemps, en en prenant vraiment conscience tout en ressentant ma peur d’être agressée ; c’est une blessure que je garde en mémoire mais qui n’est plus active. J’ai beaucoup pleuré du manque d’affection de ma mère, et désormais j’assume mon besoin d’affection. Aussi, je travaille toujours sur moi, sur la bienveillance avec moi-même, de manière à me remplir d’affection. Aujourd’hui je peux dire que ça va bien ».

 

Une émotion est légitime du fait même de son existence, donc ce n’est pas utile d’aller chercher si quelqu’un d’autre a vécu quelque chose de plus ou moins dramatique que moi pour savoir si elle a de la valeur ; les souffrances sont subjectives et donc de fait incomparables. Expliquer l’origine ou les causes par des événements, le comportement de mes parents ou d’autres personnes, c’est toute notre société de la « raison » qui nous y conditionne. Pourtant les réponses peuvent s’avérer fausses* et les résultats sur notre bien-être, largement insuffisants. Sans compter que c’est une démarche qui cherche une solution à l’extérieur. Même si le déclencheur est à l’extérieur, la souffrance est bien intérieure ; elle a été générée par notre corps lui-même et la clé est donc en nous. La recherche du bonheur via l’extérieur ; un sauveur ; un amour, un dieu, un thérapeute, une méthode, un poste de travail, ou encore un enfant, va dans le sens inverse. Rien ne se passera tant que je ne me serai pas autorisé(e) à explorer mes souffrances ; libérer mes peurs et laisser s’envoler les croyances qui y étaient associées. En réalité, je suis la seule personne qui soit capable de me l’autoriser. Personne d’autre que moi ne peut faire mon bonheur, juste y contribuer. Je suis responsable à 100% de ce que je fais de mes souffrances et de mon vécu, de ce que je veux bien voir, de ce en quoi je veux croire, 100% responsable de décider si je veux me sentir bien ou continuer à maltraiter mes émotions, et donc à me maltraiter moi-même ! Les émotions, c’est sérieux! Ne pas les considérer c’est se fabriquer une véritable bombe à retardement, inviter la souffrance puis la maladie dans notre vie. Avez-vous envie de vivre ça ? Et de le transmettre à votre descendance ?

 

 

Émotions bloquées, des causes multiples

 

"La formation intensive depuis notre plus tendre enfance..."

 

D’abord il faut savoir que tout enfant qui vit une émotion trop forte, n’ayant pas le cerveau assez mature pour la gérer, la range entièrement ou partiellement dans son inconscient, c’est une sorte de réflexe de survie pour sa vie émotionnelle.

La deuxième cause de blocage d’émotion est que l’on élève encore beaucoup d’enfants avec cette ancienne croyance ; que l’on ne doit ni pleurer ni avoir peur, au risque d’être une personne faible, ridicule ou embarrassante pour les autres! A l’inverse, si l’on arrive à maîtriser nos émotions, on est du bon côté ; celui des personnes fortes, agréables et admirables. Socialement, colère, tristesse, peur, plaintes, sont toujours mal acceptées. Même si l’on dit moins "sois fort(e)" à un enfant, on entend encore "Ne pleure pas!", comme si empêcher des larmes allait supprimer la tristesse... Supprimer l’effet a-t-il déjà supprimé la cause?! Ces petites phrases apprises, nous les répétons sans doute par automatisme, mais peut-être nous arrangent-elles aussi?

 

 

La transmission

 

D'abord, on transmet à notre descendance ce que l'on croit, ce que l'on pense, en plus d'un tas de choses inconscientes dont des dossiers familiaux inexprimés, des blocages, des traumatismes aussi (lire ici).

Par ailleurs, le spectacle de quelqu’un qui se laisse aller à son émotion ne serait-il pas dérangeant pour nous qui avons réprimé nos émotions toute notre vie et ce, au prix parfois d’efforts surhumains!?

« Cette personne se lamente, là, sans pudeur, alors que moi je prends sur moi pour ne jamais me plaindre! L’écouter devient insupportable! Comment ose-t-elle s’exprimer si librement tandis qu’à l’intérieur de moi quelque chose brûle de ne pouvoir sortir!? ».

Nous sentons qu’une émotion enfouie pourrait bien remonter à la surface malgré nous, alors que nous tenons absolument à garder le contrôle! Minimiser ce que dit la personne et lui conseiller de sécher ses larmes, c’est pratique; cela m'évitera de craquer, je garderai le contrôle, paraitrai une persone rassurante et bienveillante. Finalement, perpétuer l’idée qu’il faut réprimer ses émotions, c’est s’assurer de ne pas voir les siennes en miroir!

 

 

Contrainte = croyance renforcée

 

Nous avons été conditionnés pour minimiser, masquer, réprimer nos émotions difficiles, nous en avons donc cumulé un certain nombre dans notre inconscient. Chaque fois qu’elles se sont manifestées à l’occasion d’une discussion, d’un événement, nous avons eu besoin de les cloisonner un peu plus fort, car elles augmentent en nombre et en intensité! Cela est contraire à la nature de l’émotion qui elle, veut s’exprimer ! C’est donc un conflit intérieur que l’on répète sur des années , une contrainte qui est le plus souvent inconsciente. Plus on souffre, plus on a besoin de trouver du sens à ce que l’on fait, et plus on va se convaincre que ce que l’on pense est la meilleure chose, donc plus nous aurons du mal à lâcher la croyance** concernée ; voilà comment on s’accroche à des choses! Ce principe humain est fréquent, par exemple, les militaires dont le quotidien est rude, renforcent leur croyance en la patrie pour mieux accepter la souffrance. Si l’on demande à l’âme la plus charitable de se contraindre pendant 30 années à laver et essuyer ses pots de yaourts puis de les emmener chaque matin à la déchetterie pour être une bonne personne, celle-ci aura du mal à contenir sa colère en vous voyant en jeter directement à la poubelle! Car elle a dû redoubler de conviction en cette croyance afin de pouvoir en supporter la contrainte. Si vous faites autrement, c’est comme si vous lui disiez qu’elle avait fait tous ces efforts pour rien et l’humain n’aime pas ça du tout! Vous pourriez lui démontrer que c’est inutile, qu’elle ne vous croirait pas, sans compter que vous remettez en question les valeurs de ses propres parents! Non, un sacrifice, ça ne se remet pas en question si facilement! Alors même si l’on sent au fond de nous que ça nous ferait du bien d’aller explorer nos grandes blessures, le fait de risquer de quitter nos valeurs est un chamboulement en soi et on préfèrera continuer de croire des choses fausses et qui nous font du tort plutôt que de voir nos croyances s’effondrer sous nos pieds! C’est parce que cela a été contraignant et frustrant pendant des années d’être privé de nos émotions, que nous préférons continuer de croire que c’est ainsi qu’il faut faire, et ce, même si au fond de nous, nous sentons que ce n’est pas la bonne voie!

 

 

L’identification (qui suis-je?)

 

L’humain, naturellement en quête d’identité, va se nourrir de tout ce qu’il a pu entendre à son sujet pour se fabriquer sa « carte d ‘identité ». « Agressif, timide, susceptible, gentil, peureux, serviable, etc .», ces qualificatifs entendus, qu’ils soient bons ou mauvais, sincères ou pures projections de nos proches, nous nous les approprions quand-même. Pourtant ils ne sont que les conséquences de certaines de nos émotions (souvent des peurs inconscientes), et ce n’est pas cela notre moi profond. Si je crains les gens, je m’entends dire que je suis timide, j’y crois spontanément, je me représente être cette personne timide, j’entretiens ce « personnage » que je fais mien, même si au fond de moi je sens que ma vraie nature serait d’aller vers les autres. Si j’ai de l’agressivité et que je rappelle à ma famille ma grand-mère décédée, réputée pour avoir le sang chaud, je me représente être une personne agressive avec le confort en sus, de sentir que j’appartiens bien à ma famille. Agressif, timide, serviable, jaloux etc, que ce soit des peurs ou bien des comportements que l’on a adopté pour se faire aimer, nous nous y accrochons car les quitter correspondrait à perdre notre identité !Pourtant ces traits de caractères ne sont pas forcément nous, loin de là!

 

 

Ne pas voir = s’assurer d’être une bonne personne

 

Nous très très attachés à l’idée d’être du « bon côté ». Au point que nos comportements découlent de cette croyance fondamentale. Il est différent d’une famille à l’autre, d’une culture à l’autre, mais nous avons en commun de tenir à faire partie des gens « bien ». Alors regarder en face notre inconscient, euh… ça peut nous inquiéter ; et pour cause car c’est pour ne pas les voir qu’on y stocke des choses! Qu’est-ce que ça dirait de moi de voir mes parts d’ombre? Et si je n’étais pas une bonne personne? Je pourrais être rejeté(e), me rejeter moi-même?! … Hé oui des émotions comme la colère ou la jalousie envers une personne que l’on aime, un souvenir d’humiliation, nous renverraient une mauvaise image de nous-mêmes. C’est bien tout le problème de rejeter nos émotions ; chaque fois qu’on les juge, qu’on les empêche de s’exprimer, ces émotions ne vont pas nulle part, elle ne s’annulent pas, ne s’effacent pas non plus ; elles se cumulent dans notre inconscient! Quand le sac est plein, il finit par s’exprimer à notre insu. C’est justement là qu’en plus de souffrir, nous agissons mal, et nous faisons du tort aux autres car tout ça déborde et nous perdons totalement le contrôle. Par exemple, si nous refusons de voir que nous pouvons avoir des réactions égoïstes, nous allons nous rigidifier à ce sujet et ne pas supporter que l’on nous pense égoïste, cette personne qu’on refuse d’être. Pourtant, si nous acceptions cette possibilité en nous sans nous juger, nous pourrions réaliser ce qu’il a pu se passer : ressentir peut-être de l’injustice, puis de l’abandon, de la peine d’avoir été délaissé, réaliser que nous avons manqué de soins et d’attentions de la part de nos parents, etc. Voir que nous n’étions pas égoïste, mais nous avions un besoin légitime que l’on s’occupe de nous au premier plan avant de pouvoir nous occuper des autres. Accepter de VOIR est la façon la plus directe de se connaître vraiment. L’émotion débloquée et assimilée, c’est avec une bonté naturelle que nous aurons envie d’être là pour les autres… car une personne qui prend soin d’elle est naturellement du « bon côté »! Accepter ses parts d’ombre, c’est essentiel car nous sommes composés comme tout, d’ombre et de lumière. Une personne ne peut être équilibrée que lorsqu’elle est complète ; que l’inconscient n’est pas surchargé, qu’elle accepte ce qu’elle est, ce qui est!

 

lire la suite : LE MYSTÈRE DE L’ÉMOTION ENFIN RÉVÉLÉ !

 

  

 

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