Vos réactions sont excessives ou inappropriées?
Votre vie est rythmée par les « il faut ou je dois » et le stress?
Vous êtes tenu-e par votre passé?
Vous avez du mal à être dans l’instant présent?
Vous anticipez beaucoup le futur?
Vos pensées continuent même lorsque vous voulez vous reposer?
Vous jugez ou/et vous craignez le jugement?
Alors il est temps de découvrir ce qui dirige votre vie à votre place…
Notre maudit mental
Imaginons que nous soyons composés de 3 parties : Physique, Mental, Émotionnel, avec en plus, une forme de conscience améliorée… vous savez? la petite voix qui sent les choses, celle qui sait sans avoir appris? Appelons cette 4ème partie : Soi profond *.
Nous ne sommes pas notre mental
Le mental est la partie de nous qui maîtrise nos émotions, réfléchit, organise, anticipe, compare, mémorise. Il se trouve que cela correspond aux compétences que nos parents, puis la société entière valorisent. Voilà qui nous invite déjà à développer cette partie. Le mental héberge aussi notre égo qui la notion de notre valeur personnelle. Si notre image de nous est par là, hé bien c’est que nous sommes par là aussi! Hé bien non! Nous avons tord de lui accorder tout notre crédit. Il crée tout ce que nous lui laissons bien créer : nos croyances, pensées, et nos peurs! Le fameux « Je pense donc je suis » serait plutôt « Je suis, donc (accessoirement) je pense »! Car notre nature est bien plus proche de notre soi profond. Ce ne serait pas si essentiel de décoder notre mental s’il n’était pas source de souffrance! L’idée est de le cerner et de lui laisser la place qui lui revient, ni plus, ni moins! C’est le laisser nous diriger qui est un problème. Cela nous met à l’écart d’expériences inédites et spontanées , créatrices, constructives et heureuses, autrement dit de la jouissance de la vie elle-même. En avant le décodage de notre mental, fini le petit vélo qui tourne en rond dans notre tête!
Sa plus grande mission consiste à nous protéger
Le mental nous alerte dès qu’il détecte une situation qu’il a associé dans le passé, à quelque chose de douloureux ; il s’agit précisément du processus de la peur. C’est un super concept, sauf que la plupart du temps, il déclenche l’alerte rouge bien que nous soyons parfaitement en sécurité. Il y a les peurs ressenties comme un stress, mais aussi toutes les peurs inconscientes comme : les blocages, l’évitement, la colère, l’agressivité, le besoin de contrôler, la timidité, la jalousie, la culpabilité, la honte, etc. Bref, de quoi rendre notre vie bien difficile! P.S : Attention à ne pas s’identifier à ses peurs ; par exemple, la timidité est une peur et comme toutes les peurs, elle peut disparaître. Cessez de considérer que vous êtes timide, mais comprenez plutôt que, tel un virus que vous auriez attrapé, vous avez de la timidité. Vous avez de la colère, mais votre nature n’est pas d’être colérique! Que l’on s’associe et s’identifie entièrement à nos peurs, le mental n’en est que plus satisfait car il fait son job de protection à 200% ; sachez bien qu’il n’a aucun projet de bonheur pour nous!
Le mental peut aussi orienter nos choix de manière à ce que l’on reste dans ce qu’il a considéré dans le passé comme une situation sécurisante, ceci, juste par ce qu’il la connaît déjà, alors qu’elle peut très bien être nocive pour notre intégrité morale, par exemple. Si nous avons été maltraité verbalement, on aura tendance à se complaire dans ces mêmes situations une fois adulte, tout en en souffrant. C’est une situation considérée comme sécurisée! Toujours par précaution (tout ce dévouement, c’est trop!), il nous rappelle en permanence ce qu’il a imprimé dans notre enfance comme par exemple ; notre maladresse, notre incapacité à satisfaire nos parents, les bonnes raisons de douter de nous et pleeinnnn de mauvais de souvenirs du genre, ceci, juste au cas où on aurait trop d’audace, de prise de risque selon lui! Tous les souvenirs d’enfance dans lesquels nos parents (ou garants de notre sécurité physique) ont été mis en difficulté, se sont imprimés comme logiquement dangereux pour nous! Ce type d’informations passent le plus souvent par le chemin de notre inconscient ; ce millier de pensées quotidiennes nous influence à notre insu! Autrement dit, c’est comme si on avait un bon logiciel de sécurité mais avec une mise à jour périmée depuis trèèèès longtemps, donc ça nous fait beuguer souvent!
Le mental fait ça aussi :
- Le mentaliste :
Il pose des questions et y répond en mode solo, sans concerter le corps émotionnel ni le corps physique (normal, c’est à nous de réguler tout le monde). Il analyse, qualifie ou quantifie tout sans relâche dans une logique purement intellectuelle ; il tourne en boucle. Quel intérêt de concevoir les questions ET les réponses sans passer par l’expérience émotionnelle et physique ; la plus réelle des réponses? Si vous êtes du genre à chercher à comprendre la notion d’infini avec le mental, ce n’est pas par là que vous aurez la réponse car le mental est un logiciel « fini » qui a ses limites (genre envisager l’avenir à partir du passé) ; il faudra pour ça, passer par l’expérience du réel via les autres corps car si l’infini est quelque part, c’est dans le réel et il n’est saisissable que dans l’instant présent.
- L’illusionniste :
Parce qu’il contient aussi notre mémoire et notre imagination, c’est également lui qui filtre notre perception du réel en fonction de notre vécu, et donc de nos peurs ; c’est ainsi que chacun a une perception très personnelle du réel. Jamais deux personnes ne peuvent vivre la même scène de la même manière, il n'y a que des subjectivités!
Hum, comment le remettre à sa place?
En fait, Notre mental n’est pas un méchant à combattre! Si vous le considérez comme maudit ou toxique pour vous, vous êtes toujours dirigé par lui, car le jugement bien/mal, méchant/gentil, c’est tout lui! Il faut savoir que c’est quand me grâce à lui que nous pouvons justement hiérarchiser nos émotions, les catégoriser et prendre du recul. Sans le mental, nous aurions le comportement émotionnel d’un jeune enfant.
L’observer régulièrement avec de la distance est une bonne manière de s’en détacher ; cela nous dissocie de lui et il se désamorce doucement tout seul. Observer : Ah tiens, ma tête me dit « tu ne vas pas y arriver », alors que j’ai pourtant réussi plusieurs fois ces derniers temps!
Le bien être résidant dans l’équilibre en toute chose, pour compenser un mental trop présent, un travail thérapeutique en lien avec le corps physique est une voie royale. Ainsi les massages, la bioénergie, la danse, le Qi gong, le yoga, la méditation par exemple, calment notre petit vélo à trois roues. On peut aussi aller plus loin dans le soin en désamorçant ses peurs inconscientes par les sens avec la méthode T.I.P.I., en déprogrammant la mémoire du corps avec la kinésiologie et bien d’autres choses.
Il est donc important de comprendre que le mental est une fonction autonome, que nous ne sommes pas notre mental (pas plus que nous ne sommes nos pensées, nos peurs, ou encore ce que nous croyons devoir être). Il est cependant un formidable outil si on ne le laisse pas nous envahir et que l’on fait en sorte de réactualiser ses données!
*Le soi profond, aussi appelé soi supérieur, peut aussi se comprendre comme l’être profond, intuitif. C’est une partie de nous qui est capable de se connecter avec quelque chose d’impalpable, qu’on sait, qu’on sent être bien plus grand et plus vrai que notre égo. On parle de notre « partie spirituelle ».